• Auto - psy  

     

    Je ne veux pas être autopsiée

    Sous l'usure des années je m'éteins tout simplement

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    Laissez-moi m'en aller avec mon intimité

    Et si je voulais taire l'enfant mort-né et son histoire, n'est-ce pas mon corps et notre mémoire ?

     

    Rendez-moi mes entrailles, capturées à l'envers dans ce bocal de Formol et ... de l'incursion de vos analyses, épargnez-moi !<o:p></o:p><o:p>

     

    Pourquoi cet acharnement  ?  

    Aurais-je dû deviner vos regrets et vous déculpabiliser

    dans mon testament apposer votre droit de vivre sans moi

    jusqu'à imaginer une distance due à mes choix ?

    <o:p> </o:p> </o:p>

    Et me voilà sur le banc des accusés à m'expliquer de partir

    <o:p> </o:p>

    Pourtant la Vie n'est pas une science exacte

    <o:p> </o:p>

                                 ***

    <o:p> </o:p>

    Déjà de mon vivant je l'implorais ...

     

    Je ne veux pas être autopsiée

    Sous vos questions irrésolues, je m'éteins tout doucement

    <o:p> </o:p>

    Laissez-moi respirer dans mon intimité

    Et si je voulais taire mes sentiments mort-nés et leur biographie, n'est-ce pas mon cœur et notre galaxie ?

    <o:p> </o:p>

    Rendez-moi mes tripes, ankylosées à l'envers dans ces pensées sous Formol et ... de l'invasion de vos angoisses libérez-moi !

     

    <o:p> </o:p>

    Pourquoi cette inquisition  ?  

    Aurais-je dû deviner vos tourments et m'oublier

    dans mon livre de bord prescrire un "mia culpa" de vivre sans vous

    jusqu'à inventer une protection due à ma peur d'aimer ?  

     

    Et me voilà sur le banc des accusés à m'excuser de m'appartenir

    <o:p> </o:p>

    Psychanalyse devenue science exacte ...

     


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    Sans le Verbe  I

     

    Pour ne pas lui donner corps

    Du mot au verbe et du verbe à la forme
         ...  je ne veux le nommer 


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    Car si par pudeur mon propos s'enlisait
    si mon mot ne reflétait pas ton juste

                        ( ... )

    Tu lui donnerais forme ... ta forme ...

    Anéantie, je la regarderai devenir tienne

    celle qui s'inscrira dans ma peau et contre laquelle,

    à m'en défendre,  je me perdrais

     

    Du mot à la forme et de la forme au corps

         ...  je ne veux la nommer 

     


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    ... pour n'aître si peu

     

    Demain ... je serai celle que j'étais hier avant Ce jour 

                                                          ... peut-être

     

    Hier ... j'étais celle qui vivait déjà sans le présent

                                                          ... peut-être

     

    Aujourd'hui ...  je suis celle qui vit au jour comme ... elle peut ?

                                                          ... qui vit ?

                                                                       ... peut-être

     


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              Les Riens

     

    - Tu n'as qu'à le dire ....

    - J' (n') ai rien à dire.

    - Alors dis-le.

    - Quoi ça ?

    - Et bien, « le rien ».

    - J'y arrive pas.

    - Rien de plus facile. Laisse-le parler lui.

    - Il ne veut rien en savoir.

    - J'en crois rien.

    - Rien d'étonnant, toi le sans foi.

    - Si j'en ai ... en moi...et pas rien qu'un peu.

    - Hum...Un rien d'orgueil ?

    - Mais dis-lui que ça ne sert à rien de se taire

    - Tu sais, ... non tu ne sais pas. Un rien et il se replie.

    - Laisse-moi lui parler. Rien ne me résiste.

    - Rien qu'une seule phrase alors ...

    - C'est parti : « N'écoute que ma voix. Rien à part moi n'existe ».

    - Rien qu'une ... j'avais dit portant !!!

     

    Se décidant à lui répondre, Rien répliqua : 

     

    - Tais-toi donc vaurien, car rien ne sert de me questionner sans me ressentir.

    Apprends à m'écouter sans me contraindre

    car remplacer les riens par des n'importe quoi, serait torturer notre silence.

    - Merci

    - De rien ...

     

    Beaucoup de riens ne se confient qu'à ceux qui les laissent venir à eux ... dans l'écoute

     

    </o:p>

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